Juste un mot pour vous conseiller à visiter la deuxième exposition individuelle du photographe parisien Laurent Auxietre. La série présentée cette année nous fait découvrir une ethnie relativement peu connue de l’ouest de l’Inde: Les Rabaris.
Peuple nomadisant principalement au Gujarat et au Rajasthan, les Rabaris sont souvent considérés comme parents des Tziganes et ont pour religion l’Hindouisme. Une très belle exposition, à ne pas manquer.
Pour certains peuples d’Amazonie, les animaux et les plantes ont une âme tel que les humains, se différenciant uniquement par la forme de leur corps. D’autres, les Aborigènes d’Australie par exemple, conçoivent que, malgré leurs différences morphologiques, les hommes, les animaux et les plantes partagent la même essence, car ils sont originaires d’un même ancêtre totémique. D’autres peuples encore, dans les Andes ou en Afrique de l’Ouest, perçoivent tous les êtres vivants comme singuliers, raison pour laquelle ils cherchent des correspondances entre eux afin de les ordonner. Les Occidentaux, quant à eux, voient généralement les humains comme les seuls à avoir une conscience, une intériorité, ce que, à leur égard, les distingue du reste des êtres.
Ce sont quatre visions du monde — animisme, totémisme, analogisme et naturalisme — et, par conséquent, quatre manières différenciées d’appréhender et de figurer la réalité, selon Philippe Descola, commissaire de l’exposition « La fabrique des images ». Avec environ 150 œuvres provenant des cinq continents et choisies pour leur valeur symbolique et esthétique, l’exposition propose une interprétation originale et intelligente du phénomène de la représentation iconographique, permettant ainsi une nouvelle compréhension des images, à partir un regard anthropologique.
Para certos povos da Amazônia, os animais e as plantas têm alma como os humanos, se diferenciando apenas pela forma de seus corpos. Outros, como os aborígenes australianos por exemplo, pensam que, apesar de suas diferenças morfológicas, os homens, os animais e as plantas compartilham a mesma essência, pois são originários de um mesmo ancestral simbólico. Outros povos ainda, nos Andes ou na África do Oeste, percebem todos os seres vivos como singulares, razão pela qual procuram correspondências entre eles a fim de organizá-los mentalmente. Já os ocidentais em geral vêem o homem como o único detentor de uma consciência, uma interioridade, o que, de seu ponto de vista, os distingue dos outros seres vivos.
São quatro visões de mundo — animismo, totemismo, analogismo e naturalismo — e, consequentemente, quatro maneiras diferenciadas de apreender e de representar a realidade, segundo Philippe Descola, curador da exposição “A fábrica das imagens”. Com cerca de 150 obras provenientes dos cinco continentes e selecionadas por seu valor simbólico e estético, a exposição propõe uma interpretação original e inteligente do fenômeno da representação iconográfica, permitindo assim uma nova compreensão das imagens, a partir de um olhar antropológico.